Le professeur Lewis semblait occupé à tant de choses, que Soran avait un peu honte de débarquer sans prévenir, enfin si, il avait prévenu en frappant à la porte.. Mais c'était dans l'idée de prévenir d'une future visite des jours avant. Pourtant, Soran avait la conscience tranquille après son entrée. Joshua semblait assez organisé comparé au bureau de Soran, un professeur devait avoir un bureau impeccable... Soran se demandait parfois si ce métier était finalement fait pour lui. Il aurait du être spéléologue... La recherche d'objet dans des endroits sombres... Tout à fait son propre bureau ! Ou encore archéologue, partir à le recherche d'objet perdu depuis des siècles... D'ailleurs il se souvenait s'un bonbon qu'il avait posé sur une étagère en se disant qu'il le mangerait après le repas, depuis, il a dû s'enterrer sous la poussière ... Non, Soran n'était pas sale, il lavait souvent le sol de son bureau, les carreau et faisait la poussière... Mais en laissant tout à sa place ! Ce n'est pas vraiment pratique, il faut l'avouer, mais il s'est toujours débrouillé avec ça.
Le professeur Lewis était trop formel malgré son jeune âge, Soran fut un peu étonné du ton qu'il prit pour s'annoncer. C'était bien le seul à parler comme ça dans ce château ces temps-ci ... A croire que les Mangemorts avait réussit une seule chose, retirer tout les balais des fesses des gens de ce château... Soran rigolait en y pensant, tous des coincés avec leurs bonnes manières. Soran avait l'impression d'être un élève en pensant qu'il n'était pas fait pour le règlement... Mais le professeur Morrigan se rappela vite à l'ordre des choses établies.
- Soran Morrigan, professeur d'Histoire de la Magie, dit-il en souriant sincèrement.
Le professeur Lewis avait l'air inquiet. Mais Soran savait qu'il se demandait si le professeur Morrigan était ou non, une cape noire. Ce n'était pas évident de le deviner aux premiers regards. D'ailleurs Soran avait eu aussi du mal à reconnaître la plupart d'entre eux. Un point commun les rassemblait pourtant, leur manière de se gratter ardemment l'avant-bras. C'était hilarant de les voir s'arracher la peau du bras, leur tatouage était une virulente plaque urticante qu'on garde à vie... Quelle ironie.
- Alors, ça va ? demanda-t-il en regardant un peu partout.