Les sifflements sont moins dur par ici.... ( Libre )

Olivia descendit les escaliers, d'une hâte plutôt négative. Négative ? C'est un bien petit mot, elle était furieuse. Sa démarche assurée était accélérée, les cheveux relâchés et rebondissants à chaque marche, oui, elle était énervé. Son doux visage était contracté, pourtant elle n'en perdait pas son charme. Que lui était-elle arrivée ? Oh des broutilles... des broutilles entre soeur en fait. Et cela avait le don d'énerver au plus profond d'elle la jeune serpentard. Outre l'énervement, elle en était triste. Sa soeur était tout pour elle, et chaque engueulade était une déchirure en elle... alors que Laurianne semblait elle s'en foutre royalement. Alors, évidement, Olivia, qui avait de loin mental le plus forgé des des deux, faisait mine d'être énervé, sans plus... et elle avait un don pour mentir sur ses expressions.

La membre de la Voix Sorcière pénétra dans le grand hall, et les gens présents autour d'elle s'écartèrent. Visiblement énervé, ils savaient maintenant que provoquer une membre de la V.S pouvait s'avérer être la dernière chose que l'on pouvait faire... mieux valait éviter non ? Elle bouscula les élèves qui ne l'avaient pas vue, sans s'excuser, elle descendit les quelques marches du hall et passa à droite là, elle vit un banc dans un coin sombre, elle s'y installa et retroussa ses jambes sur le banc, elle croisa les bras et glissa délicatement sa tête à l'intérieur.

Une larme coula sur sa joue, elle l'essuya avec le tissu de sa robe, elle replongea sa tête et c'est alors qu'on vint l'interpeler.... oula ! Mauvaise idée...
Elle leva sa tête et regarda la personne présente devant elle... mais c'était...

Seul, seul...et encore seul...De toutes façons, j'étais bien habitué. J'accueille la solitude à bras ouverts, elle me permet de rester calme, et de me retrouver ainsi avec moi-même...Sans prise de tête, je sais que je serai toujours daccord avec mes actions, mes décisions...Je n'ai pas à m'en plaindre. A quoi bon s'entourer de personnes, alors que seulement deux ou trois d'entres elles comptent pour vous ? Les autres ne sont que des hypocrites qui ne restent qu'avec vous pour votre popularité, ou...pour votre intelligence. Bien évidemment, quand les examens approchent, c'est toujours vers vous qu'on se tourne...Humiliant quelque part, n'est-ce-pas ? Mais réaliste pourtant...Je l'ai bien compris durant ses années...Trahisons et humiliations ont bercé mon enfance lorsque j'étudiais les années précédentes.

Mais ici, ce n'est pas pareil...Parce que je suis un Serpentard...Les érudits sont plus connus du côté des Serdaigles, désormais on ne me parle plus depuis que je suis dans la Maison qui inspire la plus grande crainte au sein de Poudlard...Surtout depuis que le Seigneur des Ténèbres règne en ce monde.

Un froissement de cape vers la gauche...Inévitablement, je me tournais dans cette direction. On m'a toujours dit que j'avais l'oreille très fine, aucun son ne m'échappe. J'entendis plusieurs autres froissement, accompagnés de légers mouvements...Je m'avançais donc vers un coin assez reculé du Hall, et vit une étrange forme recroquevillée sur elle-même. Il me semble reconnaître un Elève, malgré qu'il fait un petit peu sombre...A défaut d'avoir une très bonne ouïe, je ne distingue pas très bien de loin, ce qui avait d'ailleurs fait le sujet favori de moquerie l'année dernière dans mon établissement.

-Hé ! fis-je en m'approchant un peu plus.

La jeune fille, parce que c'était bien une jeune fille, releva la tête. Dans la pénombre, je n'ai pas pu apercevoir sa réaction, mais je pouvais facilement voir la soudaine brillance au niveau de ses yeux. Des larmes ? Merde...J' avais surpris quelqu'un entrain de pleurer...Je détestais ce genre de situation, et ne savais jamais quoi faire. Je regardais discrètement son blason, et fus surpris de voir qu'elle était à Serpentard. Je la détailla alors sans gêne, me demandant bien pourquoi je ne l'avais pas encore aperçus auparavant. Je devais bien l'avouer, elle était assez jolie...Peut-être était-elle encore plus belle si je la voyais en plein jour.

Réfugiant mes mains dans les poches, je la fixa quelques secondes, puis lui sortit d'une voix que je voulais froide :

-Les Serpentards ne pleurent pas...

Si seulement... si seulement ce jour si fastidieux n'était jamais arrivé... oh oui, elle aurait aimé, elle aurait voulu tout recommencer. Recommencer sa vie un temps soit peu misérable et revenir, à son point de départ. Elle aurait put donner son intelligence, son don, sa persévérance et sa culture pour cela... revenir 3 ans plutôt et tout changer. Elle le savait, cela était impossible... mais elle profitait d'être encore une enfant pour jouir de rêves et de destinées plus ou moins proches... on lui a toujours dit : persévère, tu y parviendras. Continue, et tu réussiras... mais où était la réussite ici ? Elle n'était rien. Rien du tout. Elle était psychologiquement instable, sans l'être trop je vous rassure, elle était presque rejetée par tout le monde, et venait de se disputer... plutôt violemment avec sa sœur, la seule personne avec laquelle elle avait des liens plus que familiaux...

Jamais elle n'aurait crut que cela été possible... elle avait eut un comportement digne d'une gosse de 3 ans, faisant un de ces horribles caprices à ses parents pour un satané jouet... elle voulait Laurianne, et celle-ci s'éloignait d'elle... peu à peu, rejoignant les rangs horriblement attirants de l'amitié. Vivre seule ou bien crevée. Souvent elle s'était dit que cette phrase était vraie. Et en soit, elle l'était. Cependant, elle n'en pouvait plus de vivre dans ce silence permanent. Imaginez vous qu'elle n'a jamais parlé de ce jour de 1999, au Ministère, où sa vie avait un peu "basculée"... jamais. Pourtant, quand vous avez des amis, vous déballez tout, vous videz votre sac et puis sa va mieux n'est-ce pas ? Là... rien. Sa sœur certes. Son frère certes. Mais c'était sa famille. Une amie, ou un ami c'était un peu plus que ça... et Olivia le savait bien, cependant pouvait-elle y faire quelque chose ? S'approcher des gens lui était inconnu, et elle aurait passé pour une conne à prendre connaissance d'un groupe qui était maintenant soudé et uni. Elle laissait tomber de ce côté là.

Soudain, un "hé" un peu insignifiant pour elle, pensant que ce ne lui était pas destinait, lui fit relever la tête, alors qu'une larme venait de couler sur sa joue lisse... finalement, si. C'était pour elle. Un jeune homme, enfin un garçon quoi, de Serpentard sûrement vu sa démarche si assuré et solitaire, s'approchait. Il la dévisagea, elle fit de même... que croyait-il ? Que c'était une de ces filles à ce laisser marcher dessus ? A écouter bien sagement et à abaisser la tête ? Oh que non. Il lui lâcha froidement qu'elle n'avait pas à pleurer... elle va lui montrer si on ne pleure pas quand on est chez les Serpents ! Une petite torture devrait le calmer directement... elle se résigna... rien ne servait à s'énerver. Ce n'était pas contre lui qu'elle en avait... et puis pour une fois qu'elle avait quelqu'un qui venait la voir.

"-Je ferais exception à la règle cette fois."

Elle lui répondit d'un ton plutôt doux et calme, un peu... un peu comme quand elle était avec sa sœur en fait. Que... quoi ?! Non, non... ce garçon n'était pas sa sœur certainement pas, elle ne se comporterait pas comme avec elle... non non et non !

"-Que veux-tu ?"

Ah, voilà qui était mieux.

Tourmentée ? Il me semble...Du moins, c'est ce que je constatais dans son comportement. Quelque peu surprise, perdue dans ses pensées, réponse assez agréable, puis retournement de situation...Changement d'humeur ? Je sortis donc mes mains de mes poches et mon regard se fit plus dur que ce que j'avais désiré. Cependant, je lui répondis poliment :

-Je passais juste par là et je croyais avoir vu...Non, rien.

A quoi bon lui expliquer les détails ? Cela ne servait qu'à me faire perdre mon temps, tout simplement. D'ailleurs, je jeta un coup d'oeil à ma montre, et remarquais avec désarroi qu'il était encore tôt, et que mon estomac devait encore tenir bien longtemps...C'était ces abrutis de Gryffondor qui m'avaient donné faim, avec leur chocolat à la noix.

C'était en les regardant, tellement complices et attentionnés envers ceux de leur petite bande d'amis, que je m'étais dis que je serai toujours seul ici. Comment se lier d'amitié avec les autres, sans se méfier de leurs actions futures ? Je suis bien trop paranoïaque depuis ces terribles jours d'humiliation.

Tellement perdu dans mes pensées, je venais à peine de remarquer que j'étais toujours dans le Hall, face à la Serpentarde que j'avais surpris dans une situation plutôt délicate...Ne voulant rien ajouter de plus, je lui fis un dernier signe de main. J'allais partir sans demander mon reste lorsque, je la regarda une dernière fois. Je ne pouvais décemment pas partir comme un voleur après l'avoir trouvée dans cet état, même si elle a l'air d'aller mieux.

-Tu as besoin d'aide ?

C'était sorti tout seul, et même si je regrettais ces mots, quelque part au fond de moi-même, je souhaitais également que l'on me pose cette question...

Olivia se retrouva un peu... coupable. Elle s'en voulait en fait. Ce garçon était venu la voir, "agréablement", tel un serpentard quoi, et elle, l'avait renvoyé comme un vulgaire chien de bricole... pourtant, il ne méritait pas cela, et il avait fait l'effort de venir la voir... c'était à récompenser non ? Bon... c'est un peu fort pour la jeune fille, mais... enfin, il fallait faire un effort.

"-Excuse moi... je suis... pas bien."

Après tout, cela n'était rien d'autre que la vérité. Elle vivait depuis toujours dans une sorte d'auto satisfaction permanente. Elle se gérait elle-même et personne n'osait lui dire quoi que ce soit... alors, elle avait prit cette habitude un peu brute d'être rude avec les autres... elle jugeait cela légitime. Cependant, rien ne cachait son véritable sentiment. Elle pouvait montrer aux autres la face qu'elle souhaitait, face à son propre personnage, elle ne pouvait pas dissimuler ce vide qui s'était installé en elle. Ce manque d'affection, ce manque d'inspiration... cette descente vers les enfers. Vous jugerez cela comme vous voudrez, mais c'était une longue et fatigante descente qui entraînait Olivia vers un coin où personne ne pourrait la suivre.

Elle sourit au garçon, après tout pourquoi ne pourrait-il pas être comme sa sœur ? Tout était possible, tout est permis. Son sourire n'était pas forcé comme généralement... non il était à la fois franc, agréable, et pourtant... timide. Elle, timide ? Impossible. Il la regarda, avec des yeux presque livides et dénués de concentration... il était littéralement perdu dans ses pensées. Finalement, il lui demanda si elle avait besoin d'aide... pour quoi faire ?

"-Hé bien... tout dépend de ce que tu entends par "aide". "

Son ton était redevenu agréable, sa capacité d'intégration pouvait-il enfin s'améliorer ? Ce n'était pas trop tôt ! Elle le regarda, attendant une réponse de sa part... parce que "avoir besoin d'aide" quand on pleure... Olivia trouvait cela décalé par rapport au contexte, mais certains détails lui échappaient souvent, et elle ne devait certainement pas comprendre toute la tournure du jeune Serpentard... alors bon, autant qu'il explique !

*Nina Line marchait. Marchait non pas vraiment elle essayez vaguement d'avancer sans s'écraser. Elle arrivée vers le Hall, comment la jeune fille s'en était rendue compte. Elle ne savait pas, ça lui était paru évident. Evident un moment qu'elle n'utilisait plus vraiment. Rien n'était évident, de plus qu'elle était ici. Mais que lui arrivait-elle, elle ne se contrôler plus, elle ne faisait les choses instinctivement. ce qui n'était pas pour le mieux, elle divaguer. Depuis quand, quelques secondes ? Une heures ? Des mois ? elle n'en savait rien. Elle ne savait plus rien. A part qu'elle était une inférieure, c'est comme ça qu'ils appelaient ? Ah, non c'est vrai elle n'en ai pas une ces parents l'ont fait croire ça, comme des pauvres laches. C'étaient....quoi ? Oui des connards voilà comment ça s'appelle. Elle tibuta contre le mur ou autre choses. Des rires, de qui provenait-il ? D'elle ? Peut-être qu'es que ça pouvait bien lui faire, maintenant. Pourquoi elle était comme ça ? Parce que...voilà que le souvenir joue à chats, enfin elle l'attrape, depuis qu'elle allait dans ce truc glauque...le Ministère avec ce mec à la face détruite. Elle rit, cette fois c'était elle. Tiens ils y avaient du monde, elle n'en voyait pas souvent la plupart du temps c'était désert. Que pouvait-ils trouvaient à faire de cette prison ? Peut-être que... avant de prendre encore une fois ce fout train elle savait comment s'occuper. Elle ne se souvenait plus, par contre elle savait qu'avant d'arriver dans ce monde de taré, elle allait en cour, elle était heureuse. Avec ces amis, elle n'était pas folle ça non. Là elle ne pouvait pas affirmer le contraire. Elle s'arrêta dans un groupe de gens, sans vraiment savoir qui c'était. Elle ne le distinguait pas, elle ne faisait que sentir leur présence. Sa devait faire une éternité qu'elle était là, pourquoi faire, elle ne savait pas. mais il y en avait d'autre, elle devait bien en connaître. des visages apparure furtivement devant elle. les noms était floue, elle ne savait pas. ce n'était pas grave elle avait l'habitude elle errait depuis un moment déjà. Pourtant elle voulait savoir, elle luttait puis se laisser aller. Comme si elle était droguée, mais pas assez forte pour combattre. Puis elle vit des visages, qu'elles avaient déjà, vus. Elle voyait clairement. des Serpentard ils discutaient. Nina s'approcha. Elle s'écrasa par terre, que faisait-elle pourquoi devant ces gens, qu'elle ne voyait plus. Un sourire béat sur les lèvres elle rit. Puis pleura, elle n'y arrivée pas à lutter pourtant elle avait réussi à voire, à être normale. Maintenant elle n'en pouvaient déjà plus. Elle n'arriver plus qu'a se laisser couler. Cette chose reprit le dessus. Ces larmes séchèrent. Elle dit, d'un air débile. Qui pourtant n'était pas le sien.*

"B'jour on se connait, surement paraît que voui."

*Elle se leva et tenue les épaules, d'une des deux personnes, elle les secoua. Elle s'écroula inconsiente. Elle comprit et se mit à lutter enfin elle put essayer de vivre.*

Je continuais de la fixer.

-Par aide, je veux dire...Que je peux te prêter mon épaule sur laquelle tu pourras continuer de pleurer comme une petite fille, ou bien être là pour que tu puisses vider ton sac...

J'allais rajouter quelque chose, quand j'entendis au loin des pas démesurés s'approcher de nous. Je fronça les sourcils, jeta un dernier coup d'oeil à la Serpentarde, puis me retourna rapidement. J'aperçus alors une silouhette, titubant dans notre direction. Je détailla la personne comme je le pu, et la vit s'écraser juste à côté de nous. Des cheveux longs ? Ce doit être une fille...Elle n'a pas l'air d'aller bien, ce qui m'inquiéta sur le coup. Je me baissa légèrement vers elle, puis vis qu'elle n'était pas dans son état normal. Rire, puis pleurer juste après...Il a dû se passer quelque chose.

Au départ, je pensais que ce n'était qu'une sixième année revenue de Pré-au-Lard, complètement bourrée, que je commençais à voir de plus en plus souvent...Mais son visage m'indiquait qu'elle était plutôt jeune, et je sentis mon coeur battre de plus en plus fort. Des mangemorts, quelqu'un...l'aurait attaquée ? Elle se mit à parler, mais je ne comprenais aucune de ses paroles...Je regarda aux alentours, alors que la jeune fille me prenait désespérement les épaules pour ensuite les secouer.

Je me tourna vers la Serpentarde, afin de lui demander son aide. C'est alors que l'autre s'effondra, et cette fois-ci, la panique prenait le dessus.

-Merde...Qu'est-ce-qu'il faut faire ?! fis-je en m'adressant à la blonde.

Olivia souriait... drôle. C'était le mot pour décrire le garçon. Il pensait réellement qu'elle était une faible ? Elle aimerait bien lui montrer, mais là, elle n'en avait absolument pas envie...

"-Pleurer comme une gamine... c'est vite dit. Et puis... pourquoi devrais-je te déballer mon sac ? Hum ? Je risquerais de faire peur à ton intégrité physique et morale. "

Il était pathétique. A croire qu'il ne connaissait pas les sentiments, les émotions. Elle était furieuse. Elle en voulait à la Terre entière, elle aurait pu le torturer, maintenant, sans pitié, en riant, et lui, il n'aurait rien fait. Rien, parce que c'est un faible. Oui, s'en était un. Ce foutre ouvertement de la gueule des gens comme ça, sans respect, c'est simplement pour cacher une défaillance chez sois. Olivia avait toujours du respect pour les autres, même si elle ne les aimait pas... cependant, au moins elle avait le mérite d'avoir achever son ennemi sans l'avoir persécuté. Elle n'était pas une fille, qui parce qu'elle était plutôt très douée, partait en vrille et se croyait supérieure à tout le monde... non, elle ne croyait pas que ses pouvoirs étaient dignes d'être supérieurs aux autres... après tout c'était plus de la triche qu'autre chose, même si le fait d'avoir une culture extrêmement enrichie, la réjouissait, elle était néanmoins contre ce don, qui lui avait pourrit l'existence jusqu'à aujourd'hui.

Soudainement, une fille, bourrée, ou du moins folle, titubait vers eux... elle marchait maladroitement, valsant de gauche, vers la droite, reculant... finalement elle vint s'écraser violemment devant eux... Voilà la bonne occasion de découvrir le vrai jour de Gregory... et pas de doute, il se pencha et été affolé... il ne savait pas quoi faire et finalement se reporta vers Olivia, qui souriait sadiquement :

"-Bah alors, où est passé le fier et vil Serpentard qui donne des leçons de fierté aux autres ? Hum... laisse la, elle doit être soule... ou folle. "

Elle ne bougeait pas elle regardait le corps... et puis, elle eut une envie soudaine de s'amuser. Elle prit sa baguette et la pointa vers le corps... il s'éleva doucement dans les airs, jusqu'à toucher le plafond... sa tête était recouverte de sang, la chute de tout à l'heure lui avait certainement explosé un vaisseau nasal... c'est bête. Finalement elle reposa la jeune fille de POuffsoufle et la mit contre le mur, comme-ci elle dormait. Elle regarda Gregory... de façon plus que machiavélique.

Il n'était pas tard mais les couloirs avaient déjà été emplis par les ombres qui donnait une toute autre dimension au château. Je venais de terminer de corriger la pile de devoirs qui s'empilait sur mon bureau et que je devais distribuer au élève de septième année dés le lendemain matin. Je voulais me rendre dans les cuisine du château pour y demander quelque chose de bon à manger car bien que j'avais prit part au festin du soir, j'avais un petit creux que m'avais causer la concentration. Lorsque je parvins en bas du grand escalier, je vis un spectacle étrange qui se passait à l'autre bout du hall d'entrée. Je connaissais les trois élèves qui discutaient mais je n'entendis rien de se qu'ils se disaient. Je m'apprêtais à continuer mon chemin lorsque j'entendis un grand boom résonner dans le hall. Lorsque je regardais se qui se passait, je vis que la jeune miss Line se trouvait allongée dans les airs en train de se débattre contre le sort que lui avait lancer Miss Weaper. Je me dirigea vers les trois élèves de premières année en lançant un regard sévère et je pris la parole :

"Arrêté cela immédiatement Miss Weaper, rien ne vous autorise à malmener cette jeune fille."

Lorsque la jeune Serpentarde reposa la jeune poufsouffle sur le sol, je me mit à genoux aux côtés de la jeune poufsouffle et avec douceur, je posa une main sur le front de la jeune fille et la chaleur que je ressentis me parus élevé mais pas non plus d'une manière excessive. Je leva les yeux vers monsieur Corbero, le second serpentard qui se trouvait dans le hall et je pris la parole :

"Est ce que vous voulez bien allez chercher un peu d'eau fraîche dans les cuisines du château et me la ramener ici le plus vite possible Monsieur Corbero? Quand à vous miss Weaper aider moi à l'allonger sur le banc."

Je regardais les deux jeunes serpentard en attendant qu'il fasse se que je leur demande.

"-Bah alors, où est passé le fier et vil Serpentard qui donne des leçons de fierté aux autres ? Hum... laisse la, elle doit être soule... ou folle. "

On m'avait bien prévenu que cette année, les Serpentards seraient bien plus pire que d'habitude...Je lui jeta un regard mauvais. Plus jamais je n'essaierai de l'aider, elle n'en vaut pas la peine. Si elle n'a vraiment pas besoin de moi, qu'elle aille au diable ! Je reporta mon attention sur l'autre jeune fille, lorsque je la vis s'élever dans les airs, pour ensuite se cogner violemment contre les murs. Je jeta un regard dégoûté à la Serpentarde. Je n'aimais pas vraiment l'expression qu'elle abordait, cela ne me faisait rappeler que de trop mauvais souvenir. Je serrais les poings de rage, une envie folle de la frapper.

L'image de mon ancien bourreau se superposa avec celle de la Serpentarde. Tellement d'anées avaient passées, sans que je n'ai pu me venger de lui...Je le voyais à travers elle, et si la Professeur d'Astronomie ne serait pas venue, je l'aurai massacrée...Je me calma alors, puis poussa un juron. J'avais peur que l'on me prenne pour son complice...

"Est ce que vous voulez bien allez chercher un peu d'eau fraîche dans les cuisines du château et me la ramener ici le plus vite possible Monsieur Corbero ? Quand à vous miss Weaper aidez moi à l'allonger sur le banc."

-Si vous croyez vraiment qu'elle va vous obéir...ricanais-je avec un deuxième regard noir dans sa direction.

Je fis ensuite demi-tour pour me diriger vers les cuisines.

Je venais de finir de travailler et je m'en allais chez moi. Quel journée ! J'étais vraiment épuisée, et je n'avais qu'une seule envie : De rentrer à la maison. Je ramassais mes affaires, prit mon sac et mon manteau, quitta la pièce et ferma la porte à clef. Il n'y avait aucun élève qui devait resté hospitaliser pendant cette nuit là. Tant mieux, je n'avais pas à rester toute la nuit à l'Infirmerie.

J'arpentais les corridors en traînant mon sac, mes clefs dans une main, mon manteau dans l'autre. Certains élèves me saluèrent et je leurs répondaient.. Jusqu'au temps au j'arrivèrent là, ou il y avait des élèves et un professeur en rond, je m'approchère, afin de les salués et de leurs souhaiter une bonne fin de journée. J'avança, le sourire aux lèvres, mais lorsque j'arriva, une jeune fille était étendue sur le sol. Sarah demandait de l'aide pour pouvoir remettre cette fille sur pieds, mais seulement un des deux élèves bougea. J'étais étonnée. Mais qu'est-ce qui avait pu lui arrive r.. Et pourquoi personne n'était venue me la porter à L'Infirmerie ? Je ne comprenais pas..

-Mais qu'est-ce qui est arrivée à cette jeune fille ?

Je les regardait tous, en attendant une réponse. C'était plutôt inquietant. J'avais tout les dossiers médicaux de tout les élèves de Poudlard avec leurs photos, et cette jeune fille, il me semble qu'habituellement elle n'a pas de problèmes de Santé.

La professeur d'Astronomie arriva, lui ordonnant d'arrêter son sort, Olivia souffla, le regard noir se jetant dans celui de l'adulte. Un regard de haine et de dégoût. Elle n'était jamais hautaine et jamais elle ne se sentait supérieure... mais là... on aurait pu dire qu'elle n'était plus elle. Sa colère et sa haine reprenaient le dessus, la forçant à faire des choses qui étaient catégoriquement contraires à des principes établis. Elle rigola. Un rire strident et machiavélique. Elle regarda la professeur se débattre pour faire réanimer la jeune fille, qui était dans un coma profond c'était certain. Elle lui ordonna quelque chose, avant que Gregory insinua qu'elle ne l'écouterait pas... il n'avait pas tord. Elle le fixa, un regard des plus sombres... il suffisait d'une étincelle et elle le tuerait sur place... enfin si elle réussissait le sort évidement... chose qui est plutôt aléatoire il faut le dire.

"-Levisis."

Une onde souleva doucement le corps de la jeune fille qui le posa sur le banc où était assise Olivia quelques secondes au paravent. Voilà qui était fait. Un sort inconnu par le grand public, néanmoins très utile et qui restait très pacifiste. L'onde ne levait les corps que très doucement, autrement dit, on avait l'impression d'être emporté par un nuage. Elle regarda a professeur, un sourire aux lèvres... la "solidarité"... ah ! La belle connerie. Elle en riait d'avance.

L'infirmière débarqua... qu'est-ce qu'elle fout là elle ? C'est dingue comment une timbré peut faire basculer une scène. Elle était agréablement bien assise avec Gregory, et là, en l'espace de 5 minutes, il la détestait, ce n'était pas une grosse perte, et un attroupement s'était formé autour de la pouffsoufle... Samira Davis demanda la cause du coma, enfin plutôt qu'est-ce qui lui arrivait... Olivia la regarda :

"-Elle est dans le coma. Elle a débarqué ici, titubant, et s'est effondrée devant nous."

Représentation précise de la scène... on ne pouvait pas faire mieux.

Je continuais à regarder Miss Weaper tendis que Grégory se rendit dans les cuisine en sous entendant que la jeune fille ne m'aiderais pas mais il se trompait. Certes elle ne fit pas exactement se que je lui avait demandé mais elle fut tout de même posé sur le banc. En attendant que Monsieur Corbero revienne avec de l'eau, l'infirmière de l'école arriva en demandant se qui s'était passé. J'avais l'intention d'envoyer miss Weaper la chercher mais s'était maintenant chose inutile puisqu'elle se trouvait sur place autour de cette jeune fille. Pourtant j'avais quelques chose à régler avec la jeune serpentarde. Je me redressais et m'approchait de miss Weaper pendant qu'elle expliquait se qui lui était arrivé. Je pris la parole sur un ton autoritaire :

"Maintenant que nous savons comment miss Line s'est retrouver avec vous pouvez vous nous dire pourquoi je vous ai surprise en train de la malmener à l'aide d'un sortilège? En tout cas vous serez en retenu demain soir en ma compagnie. "

Je ne savais pas si le jeune homme qui était présent avait lui aussi fait quelque chose à cette jeune demoiselle mais j'en doutais fortement car il ne semblait pas être d'accord avec elle. Je me tournais ensuite vers l'infirmière de l'école qui était l'une des meilleurs dans le domaine médicale. Je repris donc la parole pour mettre les chose au point :

"J'avais l'intention de vous faire chercher une fois qu'elle serait allongé sur le banc mais vous êtes arrivé avant que je puis en faire la demande. Je ne sais pas se qu'elle a exactement mais se n'est pas quelque chose de commun. Vous en pensez quoi?"

J'attendis que l'infirmière dise quelques choses et j'étais prête à lui donner un coup de main pour la conduire à l'infirmerie car s'était là qu'elle allait devoir passer la nuit et peut être d'avantage.

Des élèves s'étaient rapidement rendus dans mon bureau pour me prévenir qu'un élève venait de tomber dans le coma dans le hall. Alors, grelottant face au froid qui perçait les murs du château, je me rendis sur les lieux au pas de course. "Poussez-vous, poussez-vous !" Lançai-je à la foule d'élèves qui entouraient la scène. Enfin, j'arrivai sur les lieux. Je reconnus le Professeur Weetman, ainsi que Miss Davis, Miss Weaper et Monsieur Corbero qui était assis sur un banc entrain de se faire examiner sur place par l'infirmière. Je m'avançai, stupéfait, et écoutai ce que Mrs Weetman disait. Ayant de la peine à l'entendre, je me retournai, sortis ma baguette, et criai ;

- Silence !

La baguette, c'était pour faire peur aux élèves. Évidemment, je n'allais pas lancer un enchantement sur un élève, même si j'ai la formelle autorisation de Lord Voldemort de tuer un élève. Quoi qu'il en soit, il fallait faire vite. Je courus jusqu'à l'élève qui était visiblement dans le coma avant de me tourner vers la belle Miss Davis qui paraissait très inquiète. Je ne savais pas vraiment ce qui s'était passé. Tout ce que je voyais, c'était deux élèves dont l'un dans le coma, un Professeur qui parlait à l'élève conscient, une Infirmière qui examinait l'élève qui était dans le coma, et une foule qui avait cessé de faire du bruit depuis peu.

- Sam, tu peux l'emmener à l'infirmerie ? Lui demandai-je, l'air pressé et inquiet.

En attendant la réponse de l'infirmière, je me retournai brièvement et parlai maintenant au Professeur Weetman qui disait des choses bien intéressantes. "Maintenant que nous savons comment miss Line s'est retrouver avec vous pouvez vous nous dire pourquoi je vous ai surprise en train de la malmener à l'aide d'un sortilège? En tout cas vous serez en retenu demain soir en ma compagnie." Lorsque le Professeur Weetman s'approcha de nous, je n'hésitai pas à enchainer au plus vite.

- Sarah, tu peux accompagner Sam à l'infirmerie, s'il te plait ? Je m'occupe du reste en attendant l'arrivée des autres Professeurs. Demandai-je à nouveau.

Puis je pensai à quelque chose. Oui, cette miss Weaper. On ne pouvait rester indifférent devant le comportement de cette élève. Je me souviens de mon cours de Vol où elle avait été présente. J'avais noté sur un bout de papier "Miss Weaper, cas particulière à regarder de plus près" ou quelque chose du genre. En attendant la réaction de Miss Davis et Mme Weetman, je m'occupai alors du cas de Miss Weaper qui attendait patiemment qu'on lui dise qu'elle pouvait partir.

- Dans mon bureau. Maintenant. Lançai-je sèchement, l'air des plus sérieux.

Les minutes passaient et de nombreux élèves s'attroupaient autour de nous mais nous avions d'autre priorité que de les faire bouger de là. Une voix se fit entendre et les élèves se dispersèrent lentement mais dans le calme se qui n'était pas vraiment courant dans le château. Le directeur vint se joindre à nous et nous demanda à moi et à Samira de conduire Miss Line à l'infirmerie. Mais avant de faire se qu'il venait de me demander, je tenais à se que tout soit clair afin d'éviter des punitions inutiles.

"Bien monsieur, mais avant je voudrais que vous sachiez que j'ai déjà mis en retenu Miss Weaper et que Monsieur Corbero n'a strictement rien n'a se reprocher dans cette histoire."

Je tournais les talons et je sortie ma baguette afin de faire flotter dans les airs le corps inerte de la jeune poufsouffle. Lentement, je montais dans les étages afin d'emmener le plus rapidement possible la jeune fille dans un bon lit et que Samira puisse la soigner dans de meilleur condition que dans le hall d'entrée.

Le temps filait et de plus en plus d'élèves s'approchaient du corps de la jeune Line. Miss Weaper m'avait expliquée ce qui s'était produit. Ensuite, le corps de la jeune Nina était dans les airs, ce que je trouva vraiment irespectueux de la part d'une élève. Mais Sarah s'en chargea puis je pu me reconcentrer sur le cas de la jeune Poufsouffle. C'était étrange qu'elle s'avait éffondrée, comme ça. C'était des cas très rare que je voyais à l'Infirmerie. Je trouvais ça très dangereux pour cette petite. Lorsque Sarah, me demanda ce j'en pensait, je lui répondit ..:

- En effet Sarah, celà est plutôt bizzard.. Habituellement, les symptômes réagissent rapidement à l'apport de glucose et... Parfois, le patient s'effondre brusquement. Comme vient de le faire Miss. Line. À première vue, celà a l'air d'être un problème au pancréas. Mais effectivement, il faudra absolument l'amener a l'Infirmerie dans les plus brefs délais pour pouvoir mieux l'examiner..

Le directeur arriva et exigea le silence, bien entendue, tout les élèves l'écoutèrent. Il me demanda de l'amener à l'Infirmerie.

- Bien sur Monsieur. Copyfield, j'y vais sur le champs !

Je montais les étages avec Sarah et le corps flottant de mademoiselle Line jusqu'à l'Infirmerie, ou je l'étendue dans un lit et je continua de l'examiner de plus près.

Le silence... enfin. Oui, parfois la solitude avait un goût spéciale... vous savez celui qui vous trotte dans la tête, dans la bouche, vous détend les muscles, vous fortifie l'esprit... un goût tel que vous en redemanderiez encore, et encore, jusqu'à y succomber corps et âme... comme une âme errante, vous n'étiez plus qu'un pélerin, en quête de ressources de Dieu. Vous n'étiez qu'un junkie attendant sa seringue... vous n'étiez qu'une carapace sans vie. Un goût agréable, et pourtant si dangereux... Le professeur avait une certaine.... appréhension envers cela. Il disait toujours : "manier les émotions c'est comme passer la corde autour du cou, on s'amuse, on fait monter l'adrénaline, jusqu'au moment où votre colonne vertébrale craque."... effectivement, un sentiment vous tiens en vie. L'espoir fait vivre, l'amour vous tient debout, l'amitié vous empêche de succomber à votre peur, la haine vous permet de garder les pieds sur Terre, le dégoût vous donne des objectifs. La vie ne se résume pas à grand chose en fin de compte. Nous cherchons à atteindre un idéal. Un idéal dont nous n'atteindrons même pas la cheville. Les objectifs de nos vies sont tout aussi ridicules que de donner de la viande à un mouton, et pourtant... pourtant, même en sachant cela, l'espèce humaine, moldue comme sorcière, s'oblige à se fixer des buts. Au grand désarroi de Mike, qui lui aussi, y plongé corps et âme.

La solitude ne dura pas longtemps. Il écrivait un de ses nombreux ouvrages, sur ce qu'il appelle : "La vérité.", autant de révélations qu'il pouvait en contenir étaient détenues ici. Lord Voldemort, la magie noire, les mangemorts, le Ministère, les secrets de Poudlard... il y glissait de façon implicite des documents confidentiels, qui ne s'échangeaient qu'entre le Lord, lui, et deux autres mangemorts. Autrement dit, si un homme, ou une femme, venait à s'emparer de cet ouvrage, l'empire des forces du mal s'effondra comme un château de cartes. Tout tenait sur une seule chose. Je maintiens mes mots : TOUT résidait dans un seul élément. Vous aimeriez bien le savoir hein ? Avouez-le, vous cherchez à l'acquérir pour s'emparer du seul pouvoir capable de vous emmener jusqu'à votre ultime but... la perversité à depuis longtemps corrompues les Hommes, et après tout, qu'y pouvons nous ? Nous vivons dans une société où le partage est abolit, où les relations ne tiennent plus... où les supériorités sont flagrantes.

Un membre du personnel de Poudlard vint le prévenir qu'une affaire pour le moins originale se déroulait dans le Hall... Mike n'y fit pas attention, jusqu'à ce que l'homme évoqua : "Le Directeur Stefan y est également.", suivit de : "Une jeune fille y serait apparentée, Miss... Wipez, ou Weaper je ne sais plus.". Mike se leva d'un bond, rangea son ouvrage, prit sa baguette, et partit avec son "commit". Il ferma le bureau, puis la salle avant de descendre le plus rapidement possible au lieu de l'acte. Il vit Stefan donner ses ordres, après tout, rien de plus légitime, puis demanda à Olivia Weaper de venir dans son bureau. Mike l'arrêta d'un geste, et s'approcha de lui, en lui chuchotant à l'oreille :

"-Je dois te prévenir Stefan... je ne veux pas que tu es des ennuis... donc fais bien attention à ce que tu vas lui dire... son père est un Mangemort, elle n'hésitera pas de lui en parler, tu pourrais.... enfin, fais gaffe à toi vieux s'il te plaît."

Il contourna son "supérieur" et s'approcha de la jeune fille, il rebroussa sa cape et fixa la jeune fille, il se mit à genou et lui prit la tête entre les mains. Il ferma les yeux... puis les rouvrit un peu fixé.

"-Je crois qu'on est en train de la perdre."

Il fixa tout les élèves, leur ordonnant de partir, dans leurs dortoirs. Il excusa Gregory, qui lui, devait venir avec eux, un témoin était nécessaire. Après tout, la vérité ne s'écrira pas seule. Il regarda l'infirmière, puis la professeur d'Astronomie :

"-Merci d'être intervenue si vite mesdames. Aller, on se dépêche de l'amener dans votre antre Davis."

Est-ce possible qu'une petite peste défoncée puisse ramener autant de monde ? Olivia hallucinait... d'abord l'autre Serpentard, maintenant des professeurs, l'infirmière, les directeurs... dans quel monde vit-on ? C'est pas possible... en plus cette pouf n'avait fait que boire, ou fumer, et elle avait dû ressentir des effets pour le moins désagréables, rien de plus. Et elle lui avait foutu de belles emmerdes pour le coup.... ah ! Mais Olivia n'avait pas finit de s'amuser avec elle... un jour, alors qu'elle ne s'y attendra pas, un jour où les couloirs seront vides... un jour où un groupe de 5 membres de la Voix Sorcière l'emmèneront, elle fera moins sa fière à avoir piégée la diabolique Weaper comme tout le monde l'appelle. Elle était rancunière si vous la cherchiez, elle pouvait être énervante si elle ne s'était pas bien levée ce matin, elle pouvait être désagréable si elle ne vous connaissait pas, elle pouvait avoir un cœur d'or si vous comptiez pour elle... Olivia était très dure à cernée, mais après tout, la complexité des personnes en fait leur charme non ?

Le directeur donna ses ordres... Olivia sourit... pathétique était le mot. Il voulait se donner de grands airs sur ses 23 ou 24 ans... haha ! C'était véritablement ridicule. Elle en riait intérieurement. Son regard valsa de personne en personne, les dévisageant de la meilleure façon possible. Son regard noir et coléreux en faisait détourner plus d'un... elle écouta les élèves, les professeurs... elle était comme absente. Oui, c'était le mot, elle n'était même plus avec eux, elle n'était plus dans le hall, elle n'était plus en face d'une jeune effrontée. Elle était ici est là... devant vous, et pourtant à l'opposé.

Elle revint à elle quand le Directeur de l'école le vieillard de 23 ans lui dit sèchement de venir dans son bureau, elle le regarda... elle le fixa. Elle sourit. Un sourire faux et dégoulinant de dégoût. Elle lui lâcha tout aussi sèchement, quoique de façon insolente :

"-Hé bien, allons-y professeur, je serai ravie d'admirer votre bureau."

Elle s'avança vers la foule d'élèves, et frappa dans ses mains. Tous s'écartèrent la regardant d'un air méprisant, elle en aperçut un. Elle le fixa pendant plusieurs secondes, avant que celui-ci ne détourne le regard, l'air gêné. Elle lâcha sur un ton désagréable et moqueur :

"-Bande de tapettes."

Elle avança, l'air serein, en direction des escaliers, rejoignant le bureau du Directeur.