[Pré-Event #2] Invitation au Ministère

Le tour de magie amusa légèrement Arthur, avant de naturellement le faire douter. Depuis quand une jeune fille de onze à peine faisait de la magie sans baguette, surtout un sortilège de téléportation d'objet. Il fallait avouer qu'à cet âge, s'est presque si l'on fait un wigardium leviosa en faisant bruler sa plume en cour. Cette fois le visage de la jeune fille s'éclaircissait, comme si il se souviendrait de qui il s'agit, mais si peu. Elle restait une énigme dont les réponses se resserrait dans un étaux.

Mais il ne resta pas plus longtemps à ce demander qui elle était car cette dernière parla à nouveau, apparemment elle avait - comme le pensait le jeune homme - fait l'affaire dans la gazette il y a quelques mois, quoi que ce détail n'était pas venu à son esprit. Il était plutôt dur pour lui de se rappeler du visage d'une jeune fille qui représentait si peu à ses yeux, mais il ne préféra pas lui demander si il y avait eu un numéro plus proche de ce jours-ci qui parlait d'elle. Non, il n'allait pas l'énerver et s'ennuyer à le lui demander, cependant il se rappelait toujours de son tour de "passe-passe" et n'hésita pas à lui en parler.

- Pardon, mais il n'est pas une habitude pour une jeune fille de votre âge à pratique un niveau de magie comme celui-là, certains septième année ont même du mal à le maitriser. Je peux savoir comment un niveau de maitrise tel est en votre possession ? Cour particulier, ou autre chose ? Si s'est les cours, il faudra me dire son nom qu'il remplace l'incompétent professeur de Défense Contre les Inférieurs.

Après ces mots, il attendit que l'élève parle. Il n'allait pas faire une discutions à lui tout seul.

Wills arrêta de lui parler de son visage et de sa connaissance implicite de celui-ci... Olivia était intriguée... bizarre ce type. Il insistait pour savoir si elle était passée à la Gazette ou non, savoir si il la connaissait ou non... et .... bah d'un coup il s'en foutait. Olivia eut un petit soufflement d'amusement, c'était... marrant. Oui, ça l'était. En fait, peut-être est-ce le fait que quelqu'un la connaisse qui était drôle ? Elle n'avait jamais été connue, et elle n'en avait pas besoin, mais depuis cette affaire, dès qu'elle passait dans un endroit connu et populaire, il y en avait toujours un pour la reconnaître... qu'est-ce donc que cette manie d'agresser les gens pour un papier de journal ? C'est dans ces moments là que l'on voit que la célébrité ne tiens qu'à un fil...

Le professeur de Soins aux créatures magiques étaient maintenant intrigué par son niveau de magie... ah ! C'était toute une histoire, en fait, elle même ne comprenait pas bien. Son père lui a souvent dit que c'était lié à sa sœur jumelle... pourtant Laurianne n'était pas aussi douée. Elle n'avait jamais su l'expliquer correctement et véritablement, mais ce qui était sûr c'est qu'elle n'avait jamais eut de cours particuliers.... perdre son temps avec un professeur qui ne vous apprend que ce que vous savez déjà ne sert à rien. Elle regarda son professeur, avant de lui répondre :

"-Hé bien... pour tout vous dire professeur, je ne sais pas moi même, mon père m'a souvent dit que c'était dû à ma sœur jumelle. Je n'ai jamais pris de cours, ça ne m'intéresse pas, enfin, si, mais je n'ai ni le temps ni le besoin urgent. D'autres en ont bien plus besoin que moi et je leur laisse la place."

Elle marqua une pause avant de regarder par la fenêtre et reprendre :

"-Non.... c'est naturel. Ca vient tout seul, comme si j'avais appris à le faire autre part sans m'en souvenir. J'arrive aussi a faire suffoquer des personnes en les regardant, mais j'ai encore un peu de mal."

Puis elle lâcha l'horizon de l'image que procurait la vitre du train en marche et regarda son professeur, l'air intrigué et intéressé :

"-Mais dîtes moi, pourquoi toutes ces questions ? Vous savez je ne suis pas si différente que d'autres. J'ai juste des facilités. Mais cependant, votre demande m'a vraiment laissée sans voix, et j'aimerai bien savoir où m'avez-vous vue... "

Il est vrai que de savoir que l'on était dans un document sûrement, était... enfin méritait la curiosité de chercher non ? C'était du moins l'avis de la jeune fille qui regardait le professeur, attendant une réponse de celui-ci.

A en croire la jeune fille, ses dons en magie lui avait été venu du bon dieu lui même, et s'était assez drôle à s'imaginer que la jeune fille pouvait téléporter un objet à elle en claquant des mains, certainement hypnotiser quelqu'un avec un regard à ce que pensait Arthur, pour bien sûr s'amuser. Mais le plus intéressent était qu'elle savait faire suffoquer des hommes en les regardant, surtout qu'elle avait précisé "je n'y arrive pas encore" ce qui voulait apparemment dire qu'elle s'entraine. Mais Arthur évita de se toucher la gorge pour ne pas donner à la fillette un sentiment de supériorité. Non, cependant il regarda la jeune fille avec un peu plus de concentration, il se demandait...

- Tu es une sorcière exceptionnel à ce que je vois ! Haha ! Mais... connais-tu au moins des sortilège non donné à la naissance ? Il y a une légende, celle d'un sorcier qui s'appelait Télémaque. Il est né avec des dons aussi, et de surcroits fils du puissant Ulysse, un sorcier lui aussi. Et il se croyait si fort, qu'il ne s'entrainait jamais. Tu sais ce qu'il lui est arrivé ? Tué par son meilleur ami dans un défi, un duel sorcier bien sûr.

Arthur, dans cette histoire, n'avait fait que déformer la vérité, il n'avait pas mentit. Non, en faite Télémaque, effectivement sorcier, est mort étouffé par une pomme, le trognon pour être précis. A l'époque, une rumeur dit que pendant plusieurs millénaire, il n'y avait pas eu d'autre étouffement : non, les hommes préférait ne pas s'endormir en se régalant. Ça avait, pour ainsi dire, servie de leçon au gens de l'époque, donc.

Mais, mettons ça de côté. Ils nous importent peu la vie de personne ayant vécu il y a plus de deux milles ans. Non, là ce qui était important était la question de la jeune fille. Apparemment elle se demandait comme le professeur Wills connaissait son visage, ce qui était tout l'énigme que se posait le jeune homme : qui était-elle dans ses souvenirs. Mais bien, elle posa cette question alors il allait rechercher plus dans ses souvenirs. Dedans, il re-feuilletait la gazette. Bien sûr, il ne voyait que flou, des images sans tête, des articles sans sens. Il y voyait des histoires de pommes, mais rien de bien intéressent, il y vu aussi le Lord, là, devant lui. Il re-ouvrit les yeux et regarda la jeune fille, se re-concentrant sur ses yeux. Il ne cherchait plus, il ne trouvait pas. Non, ils allaient jouer à ce certains jeu moldu : le "Qui est-ce ?".

- Dis moi, pourquoi je devrais me souvenir de toi, alors qu'on ne s'est jamais vu ?

Olivia sourit, d'un façon un peu aimable, mais très énervé.... il la prenait pour qui ? Une ridicule petite sotte qui ne pensait qu'à s'amuser ? Pathétique. Et qui plus est, il pensait véritablement qu'elle ne connaissait pas de sorts... elle voulait lui prouver le contraire.... oh que oui elle aurait aimée... mais l'endroit, le moment et la personne étaient mal choisis. En effet, il fallait qu'elle se comporte comme une jeune fille mature et respectable... ce n'est pas en faisant le mal qu'on inspire le respect, qui plus est que Wills était un professeur, un excellent sorcier donc, et il ne se laisserait pas faire.. mieux valait éviter. Elle prit sa baguette et la fit tourner entre ses doigts puis la fit léviter en la regardant avant de fixer Arthur, un sourire en coin :

"-Ne vous en faîtes pas Monsieur, je ne suis pas une élève comme une autre. Mes connaissances en sorts sont bien remplis pour une première année... certains professeurs disent même trop... mais ils disent ça surtout parce que je les réussis tous et qu'ils ont peur de ce que je vais devenir... oh oui monsieur je le sais... je sais que vos collègues ont peur que je finisse entre ses mains... mais c'est bien ce que je compte faire. Mon pouvoir ne sera pas gâché à une cause perdue, il sera représentatif du mouvement du Seigneur des Ténèbres.... enfin, pas tout de suite n'est-ce pas ?"

Elle marqua une pause et reposa la baguette dans ses mains, et replongea ses yeux dans ceux de Wills... elle était bien là, elle parlait, elle se lâchait... et on l'écoutait.

"-Quand je ne prononce pas, ça vient naturellement... mais c'est étrange professeur parce que certains sorts comme le Doloris, l'Imprium ou même le sortilège de mort, je peux les lancer... alors qu'ils ne sont pas à mon niveau... enfin non, je n'arrive pas à lancer le Avada kedavra, mais le Doloris vient naturellement... je n'ose pas aller voir mon professeur de magie noire, je n'ai pas envie qu'il me fasse subir un entraînement intensif... qu'en pensez vous ?"

Elle regarda son professeur, il semblait.. anxieux. Oui, comme ci elle aurait dit quelque chose qui le mettait mal à l'aise... est-ce le fait qu'elle puisse torturer ? Manipuler ? .... faire s'étouffer ? Elle ne savait lequel trancher, mais une chose était certaine, Wills n'était pas en confiance... mais il jouait bien la comédie...ça c'était la deuxième chose vraie. Elle enchaîna, en sautant son histoire de Telemaque... elle n'en avait que faire, elle n'était pas comme lui, elle connaissait les enjeux et cela suffisait à la faire bosser, presque tout le temps.

Wills aimait jouer... oui ça se voyait. Sa réponse était... arrogante et fausse. Oui faussement interrogative. Il le savait. Il savait pourquoi il s'en rappelait... il le savait très bien, mais il voulait tester Olivia, pour voir si elle était arrogante elle aussi ou pas... si la modestie faisait partie de ses qualités. Hum... d'un prévisible cet homme.

"-Je ne sais pas, je suis une fille comme un autre, il est vrai que votre vie n'a que faire de la mienne... cependant, peut-être qu'une annonce, un message, un article ou autre chose que vous ayez vu, parlant de ma personne vous a peut-être intéressé je ne sais pas moi. Essayez de vous souvenir. Dommage que je ne sache pas encore pratiquer occlumancie... j'aurais pu vous extirper ces souvenirs qui semblent bien enfouis en vous."

Tiens, elle y réfléchira à cela... l'occlumancie est une matière extrêmement utile et intéressante... si elle la pratiquait elle serait encore plus puissante face aux autres !

Arthur n'arrivait pas à s'en souvenir, et ceci était facilement explicable : il y avait dans la mémoire, des déclencheurs. Parfois ce pouvait être des mots, des sons, d'autres fois en gouttant une chose ou parfois en la sentant. De plus, à trop penser à une chose, on en oublie le thème. Cette fois, le stimuli dont le professeur avait besoin en l'occurrence était auditif, il s'agissait tout simplement des mots "seigneur des ténèbres". Oui, s'était en rapport avec lui qu'Arthur se rappelait d'où il l'avait vu : dans le hall de Poudlard, dans la petite salle où est rangé trophée et récompense est affiché une photographie mouvante encadré de bas-relief doré, mais ça vous vous en fichez, n'est-ce pas ? Non, ce dont il importe en l'occurance, s'est que cette photo est celle de la jeune fille. En effet, celle-ci a été récompensé pour "service rendu à Poudlard" avec marqué en dessous "Membre de Voix-Sorcière"; ce dont Arthur n'avait cessé de penser toute la mâtiné, voilà qu'elle s'était matérialisé en l'apparence d'un de ses fidèles en culotte-courte. Qu'il était triste de voir en une enfant, une mangemort. Attendre serait si mieux. Mais passons, de toute manière le professeur ne ressentait pas les même choses envers elle. Non, lui haïssait les enfants et importait peu cette fillette. Lui, en ce moment, voulait lui dire de ce taire et partir. Il n'était pas entré pour taper la causette, mais pour savoir qui elle était. Il cracha donc ces mots :

- Tu n'aurais pas pu dire plutôt que tu faisais partit de la seule voix qui, en l'attendant, me donne envie de chier mon déjeuné ?

Oui, il n'était pas allé avec le dos de la cuillère, non. Il fallait dire que pendant toute cette journée, la pensé de cette voix l'avait fait stresser : à cause d'eux, il y avait un couvre feu pour les adultes, et les meilleurs bar ouvrent après minuit : trois heures et demi après celui-ci. Mais passons, on ne remue pas le passé, on retourne la terre une fois et on met une couche de béton, comme dirait les moldus.

Mais il ne se déconcentra pas vraiment ensuite, il regardait respectivement sa baguette volé puis son discours sur le Doloris - un sort qui glaçait le sang d'Arthur à son écoute. Il était pour ainsi dire traumatisé par celui-ci, mais il contrôlait suffisamment la douleur pour riposter si la jeune fille l'utiliser - il détestait suffisamment les enfants pour les corriger si ils se trouvaient trop... disons : impertinent.

Mais passons. Revenons au fait. La jeune fille venait de poser une question au professeur, ce donc il répondit en prenant le temps qu'il faut, maintenant.

- Je ne vous suggère pas de faire cela, le Lord contrôle tous, mais ce tous n'est pas complètement sous son emprise. Et si un de vos professeur serait plus du côté... gentils, dirons-nous, vous pourrez subir interrogatoire, lavage de cerveau et j'en pense. De plus les adultes ne sont que des enfants qui ont poussés, toujours aussi chiant, abrutit, enfin : vous plus tard.

Malpoli ? Méchant ? Non, ça lui brulait justes les lèvres, il n'avait pas pu s'en empêcher. Il devait reconnaitre que s'était futile et petit ainsi que bête - enfantin, dirons-nous en évitant de pousser plus loin le tricycle... bref - mais s'était tentant et de toute façon, ce n'était qu'une gamine. Si elle était triste, qu'elle aille se réconforter avec son doudou, non ?

Puis elle parla de l'art de l'occlumancie, dire qu'elle pourrait attraper mes souvenirs et les voir. Si elle serait plus vielle, elle aurait su que l'occlumancie ne servait pas à ça. Non, s'était la lecture des pensés, rien de plus. Les quelques souvenirs que l'on choppait de temps en temps n'était que les plus fragile de l'esprit de l'autre, et jamais ce qu'il ne se rappelait pas. Pour cela, il y avait des potions, mais rare sont ceux qui les connaissent, et moins ce qui savent les préparer avec succès. Mais puisqu'elle en parlait, parlons-en. N'était-ce pas le but ?

- Et pourquoi se servir de l'occlumencie contre moi ? Vous pouvez me dire l'utilité ?

La réplique du professeur fit pouffer la jeune sorcière. Elle en avait entendue des blagues et des conneries, celle-ci était de loin la meilleure. Il avait un sens de l'humour très particulier qui déplaisait certainement à beaucoup de gens, mais pouvait plaire à d'autres. Olivia s'en fichait un peu. Elle rigolait parce que cette répliqué l'avait fait rire, mais la suivante pouvait être sans intérêt propre... oui l'humour décalé est un dangereux outil : si on le pratique bien on a une chance inespéré, si au contraire on ne le maîtrise qu'à moitié, cela peut devenir désastreux sur certaines répliques... Arthur Wills était assurément à caser dans cette deuxième catégorie.

Hum alors c'était pour la Voix Sorcière qu'il l'avait "retenue"... si on peut appeler ça "retenue" ... quelle mémoire de poisson rouge. Elle le regarda, et eut un sourire moqueur en coin, elle secoua la tête légèrement de droite à gauche, et souffla un coup... ce bonhomme frôlait le ridicule. Insulter le Seigneur des Ténèbres aussi explicitement, et face à une des membres de cette "voix"... c'était osé, tout à son honneur, mais d'une débilité profonde. Mourir ou vouloir être privé de liberté pouvaient être les seules raisons de ses agissements. En ce moment même, Olivia n'avait pas envie de faire rétablir l'ordre, elle ferma les yeux sur cet épisode. Dans quelques heures ils verront le Seigneur des Ténèbres et Wills se "chiera son déjeuné" dessus. Et si... oh oui ! Elle va se débrouiller pour faire monter Wills sur scène, avec Voldemort ! oh oh ! Il est vrai que maintenant que son père était mangemort reconnu, elle avait plus de "droits" nous dirons. En effet dans sa dernière lettre, son père lui avait stipulé que bientôt elle le rencontrerait personnellement... elle en rêvait déjà. Oh ne vous méprenez pas, elle n'était pas une de ces groupies au Seigneur des Ténèbres, non pas du tout, elle aimait juste ses idées et ses méthodes. En cela, il méritait son attention. Seulement, elle était persuadée que si elle persévérait dans les études, dans quelques années elle surpasserait tout les mangemorts, et puis un peu plus tard elle rivalisera avec Lui... et finalement réussira à prendre le pouvoir ! Oui oui ! Cela devait se passer comme ça. Enfin, ça c'était une chose de second plan, Olivia n'avait pas pour habitude de se fixer des objectifs, pour ne pas être déçue du résultat.

"-Vous foutre de la gueule du Seigneur des Ténèbres, si ouvertement... chapeau bas professeur."

Et il croyait aller jusqu'où ? Faire son force-né ne sert à rien en ce moment, et faire son anarchiste à ne pas écouter les règles, et surtout à ne pas les respecter était peine perdue puisque la répression était en marche. La Voix Sorcière ouvrait la marche à Poudlard, et tout les sorciers étaient assez aveugles pour ne pas comprendre que dans un an ou deux, les forces du mal infiltreront tous les domaines et le moindre geste de travers, le moindre murmure contradictoire provoquera un aller pour Azkaban... et là, des gens comme Wills pourront véritablement flipper.

"-Bien entendu qu'il ne peut pas tout contrôler... le tout est abstrait, c'est comme attrapé de la fumée... attraper de la fumée avec les doigts. Et puis vous en êtes l'exemple parfait : il ne vous contrôle pas. Seulement, c'est une absurdité de se mettre contre lui. Le suivre est plus judicieux... m'enfin, après tout, vous êtes un adulte et vous faîtes bien ce que bon vous semble, et vous vous direz que je ne suis qu'une gosse insignifiante qui ne sait pas de quoi elle parle, après tout, ne pas écouter un enfant parce qu'on ne les aime pas est un choix, et je m'en fiche."

Cette rancœur qu'avait Wills envers ses élèves, envers les enfants en général était d'un visible... comment les élèves ne pouvaient-il pas le voir ? Haha ! Tous des incapables. Arthur avait sûrement subis des choses plutôt... gênante ou assez affreuses pour qu'il haïsse l'enfance et tout ceux qui s'y trouvait... c'était une possibilité. Elle, elle avait subis la torture, après tout, elle avait bien une rancœur contre le Ministère en général... donc, rien n'était à mettre de côté.

"-De qui parlez vous professeur ? Connaissez vous des traîtres ? Vous savez, couvrir un collègue est passible d'enfermement... je vous conseil de faire attention à cela, bien que vous me sembliez tout à fait responsable, je préfère le rappeler avant que cela ne tombe."

Si des traitres au Seigneur des Ténèbres étaient dans le château, elle se devait de le prévenir, et ce pour plusieurs raisons : d'abord parce qu'elle avait juré fidélité, et qu'elle respectait toujours ses promesses, ensuite, parce que cela l'aiderait à ce faire connaître dans la hiérarchie et cela aiderait sûrement son père... mais le pire restait sa jubilation à voir un professeur ou un membre du personnel se faire emmener pour Azkaban... oh que oui ! Elle savait très bien aussi que Wills ne dirait rien, parce qu'il ne savait rien, et de toute façon, même si il savait, il ne dirait rien... elle ne savait pas bien pourquoi, peut-être par fierté de ne pas se livrer à une enfant, ou alors est-ce par honneur envers un ami, ou tout simplement de la peur. Beaucoup de gens avaient peur de se confier parce qu'ils croyaient qu'ils seraient ensuite emmenés pour complicité... à part certains cas rares, cela n'arrivait jamais. Enfin, passons elle se concentra sur la discussion qui parlait maintenant de l'occlumancie...

"-Oh, c'était comme certains disent, de l'humour monsieur. Je voulais juste dire que si je savais le pratiquer, j'aurais pu essayer de retrouver vos souvenirs enfouis."

Elle marqua une pause, plus ou moins longue avant de reprendre :

"-Dîtes, qu'avez-vous fait comme étude, pour vous retrouver comme professeur de Soins aux créatures magiques ?"

- Je le sais bien..

Elle dit ça dans un soupir. Bien sûr que tout finira dans un cauchemar. Les forces du mal ont prit le pouvoir, l'école. Ce sont elles qui gèrent tout. Quel échappatoire avons nous ? A part tenter de laisser un monde plus ou moins vivable pour nos prochains en essayant d'épargner le plus de monde possible, c'est tout ce que nous pouvons faire pour le moment. La majorité du peuple est trop craintif, ils ne veulent pas risquer leur vies, créer une résistance est impossible.. A moins qu'elle ne se trompe ?

- Non, tous les compartiments sont occupés et je ne voulait pas déranger les jeux de mes élèves avec une vieille dans leur compartiment..

Elle voulait détendre l'atmosphère, c'était certain puisque après tout, une fois arrivés au ministère, l'ambiance serai terrible.. Néanmoins, Mike était là bas, ce qui la rassurait un peu, même si elle verrai là bas la partie de lui qu'elle déteste.. Il était là et c'était le principal.

- Comment se passent vos cours professeur ?

J'étais épuisé. La tête contre le rebord de la grande fenêtre du compartiment qui affichait désormais le beau paysage des végétations écossaises, je me dis qu'il valait mieux que je reste éveillé. Après tout, on ne sait jamais. Je me levai et me dirigea vers la porte du compartiment pour l'ouvrir et regarder s'il restait du monde dans le couloir. Je remarquai la présence de pas mal de connaissances. Je fis un grand geste de la main pour que l'on me voie et lança ;

Rebecca et compagnie, par ici ! Il reste de la place ici !

Je pensais alors au rêve que j'avais fait la nuit précédente. Étrange rêve. Dans mon rêve, je me levais me mon lit, j'allais ouvrir la porte de ma chambre, et là, les ténèbres tentaient de m'envahir. Je tombais alors dans le vide, et là, je me suis réveillé. C'était vraiment bizarre, mais je n'avais aucune envie que ce genre de rêve se reproduise.

Oui, tout le monde savait que la prochaine réunion avec les forces du mal serait désastreuse, combien de nous aller mourir ? Nous n'en savions encore que trop peu. Mais il était évident que ça ne se fera pas sans mal. Malgré l'idée d'une quelconque résistante, il était difficile d'imaginer se battre, entourée d'élèves à peine pubères et de gagner quelconque combat puissant. Malheureusement pour Poudlard, elle était envahie de Mangemort dans les rangs des professeurs, alors si on ne pouvait même plus compter sur les adultes pour sauver la cause de la Magie Blanche, il ne fallait plus espérer sortir vainqueur de cette future soirée dans les ténèbres.

Pourtant Soran aurait tellement aimé que la Terre entière se rebelle contre ses horreurs ! Mais la peur a tétanisé tout le pays, et personne ne se croit plus fort que le Mal. Aurait-on oublier que le bien triomphe toujours ? Les contes ne sont pas fait que pour les enfants, c'est une part de l'Histoire de la Magie, et la plupart du temps, le Bien triomphe sur le Mal avec seulement un peu plus de volonté et de courage de la part des héros. Serait-ce trop demander de tenir tête à la puissance supprême maléfique ? Apparemment oui, le monde avait bien changé et s'en était malheureux. A présent, Soran avait du mal à s'imaginer comment il allait vengé les nombreux morts de son entourage, car c'était, pour lui, ce soir ou jamais de règler les comptes avec les capes noires. Peu importe s'il laissait sa vie dans cette lutte acharnée, le professeur Morrigan s'était préparé à tout perdre, une fois que le Mage sera que sa confiance envers lui est ébranlée. Soran avait dû le servir pendant des années à contre coeur pour assurer la protection de ses deux seuls parents restant : sa mère et son père. Mais depuis qu'ils avaient tuer sa mère et que son père le lui avait reproché, dans son esprit plus rien ne compter que la vengeance. même s'il savait que la vengeance n'était jamais la solution, la souffrance était trop grande pour aller au ministère et se laisser maltraiter sans réagir. Au pire, peut être sauvera-t-il quelques vies importantes dans la bataille, mais plus jamais Soran ne se laissera aveugler par les Ténèbres. Le professeur Morrigan avait fait de nombreuses recherches dans ses livres dis inutiles par les élèves et grâce à eux il avait quelque chose de plus face au Mal. Ce ne sera jamais assez suffisant pour tous les battre malheureusement. Si ce soir le combat s'engage, il ne sait pas s'il s'en sortira.

- Non, tous les compartiments sont occupés et je ne voulait pas déranger les jeux de mes élèves avec une vieille dans leur compartiment..lui dit Rebbeca.

Rebbeca semblait préoccupée, mais elle voulait penser à autre chose, c'était certain. Soran lui avait sûrement baissé le moral avec toutes ses idées négatives, sur le cauchemar de se soir. Il se sentait un peu coupable des pensées noires qu'elle pouvait avoir. Le regard de Rebbeca se posa d'abord sur le sol, après ses derniers mots, puis Soran suivit son regard, qui se posa sur le professeur Mike Miles. Soran sourit en la voyant se rassurer rien qu'en regardant Mike. Il ne voulait pas déranger sa pensée mais autant lui répondre doucement, pensa-t-il.

- Pour ma part, j'ai beau eu faire tout le train, de long en large, de gauche à droite, ajouta-il en souriant, je n'ai trouvé aucune place ! On est si nombreux aujourd'hui, que les dernières places occupées sont prises par le personnel du château et par ces crasseux de Mangemorts. Ils auraient quand même pu laisser une place à une demoiselle aussi belle, finit-il par dire en souriant à Rebbeca. Je n'ai pas l'intention de vous séduire ne vous en faites pas, je constate juste que les gentlemans ont fini par dispraître de la surface de la Terre, dit-il en rigolant.

Rebbeca demanda comment se passer les cours du professeur Morrigan. C'était une question de bonne figure, pensa-t-il. Une question qu'il était coutûme de poser dans une conversation entre collègue. Apparemment, il ne fallait pas trop s'étendre sur les questions personnelles dans ce train, en ce moment, avec la présence des capes noires et des espions. Alors tant bien que mal, Soran réfléchit à la reponse qu'il allait pouvoir donner sans essayer de l'ennuyer, car l'Histoire de la Magie était assez fatiguante pour les autres membres de Poudlard.

- Mes cours se passent pas réellement bien, on a malheureusement des cas impressionnants de stupidité... c'est malheureux de voir qu'ils passent plus de temps à dévorer des gâteaux ragoûtants, que de réviser l'Histoire de la Magie, pour leur partiels. Mais il ne faut pas se leurer, je savais très bien que cette matière ne plaît à personne, débita-t-il avec toute sincérité. Et comment vont les élèves de Poufsouffle ? demanda-t-il à Rebbeca.

Mais avant la réponse de la jeune demoiselle, elle fût interpellée par le directeur lui même. Bien qu'être dit la compagnie de Rebbeca fût charmant, il aurait aimé être interpellé par son prénom. M'enfin, il n'allait pas chipoter pour si peu. Au moins, il y avait des places de libres autour de ce cher directeur, dont une pour lui. Quelle délicate attention de se part, pensa Soran en souriant à Stefan. En s'approchant du directeur, Soran constata qu'il semblait perdu dans ses pensées. Des pensées pas des plus réjouïssantes vu la tête qu'il faisait. Le professeur Morrigan s'assit alors en face du directeur, après avoir laissé la place à Rebbeca, en parfait gentlemant. Soran fixa ensuite Stefan avec des yeux interrogateurs. Que se passait-il dans la tête du patron, se demanda secrètement Soran.

- Merci pour ces places, Chef. Il fait meilleur assis que débout, vous ne trouvez pas Rebbeca ? demanda-t-il pour penser à autre chose

La jeune fille semblait inquiétante et Arthur en eu un léger frisson à l'écoute de son rire, on aurait dit une adolescente qui pouffait d'après lui, mais plus inquiétant était son regard. Une sorte de regard au tendance schizophrène, comme si celle-ci n'avait pas eu un début d'enfance heureuse, elle inspirait de la pitié en Arthur, mais tant bien que fasse, il ne voulu pas s'en soucier plus que cela et reprit écoute sur son monologue, prenant apparemment un plaisir fou à raconter sa vie et ce dont elle pensait.

Apparemment, elle avait déniché dans le professeur de Soin au Créature Magique une moquerie sur le seigneur des ténèbres, ce pourquoi il fut obligé de redire dans sa tête ce qu'il lui avait dit, pour trouver cette "insulte" qui avait, dirons-nous, sauté aux yeux de la gamine. Arthur en comprit la raison, quoi que l'insulte n'en était pas une. Ce devait être quand ce dernier avait expliqué que le Lord n'avait pas les yeux partout. Et s'était vraie, pour être placé dans n'importe quel endroit, il aurait fallu connaitre quelqu'un personnellement, et il ne connaissait ni Arthur, ni n'importe quel élève, et ni ce professeur qu'il avait vu la veille, Morrigan.

En parlant des professeurs de Poudlard, voilà que Stefan en appelait deux dans le wagon d'à côté, que leur voulait-il était une question dont Arthur se fichait, apparemment il avait posé sa question à la jeune Stewart, directrice de je ne sais quel maison. Il resta donc dans son wagon à parler à Olivia du sujet qui faisait phare en ce moment, gardant d'un côté l'envie de partir sans un mot. Mais la politesse était... bizarrement présente entre ces quatre murs.

- Me mettre contre lui ? J'ai vécu mes années à Poudlard pendant qu'Harry Potter y était et le combattait, et jamais il ne l'a tué. Je le sais bien, j'étais là pendant sa mort, à la grande bataille d'il y a cinq ans. Je sais donc ce dont il est capable, alors ne jouez pas votre dame avec moi : je sais bien, et mieux que bien même, qu'il ne faut pas s'interposer entre lui, et ses adversaires.

Cette envie qu'avait eu Olivia de lui apprendre des choses sur la vie avait fait rire le professeur, il fallait dire qu'à trop avoir de confiance en soit, trop on était impertinente. Ça en devenait triste. Mais temps pis, le sujet n'en était plus là et Arthur devait s'y faire. Non, celui-ci était en rapport avec son métier, le poste de professeur en Soin et Créature Magique. Il débuta donc, un rapide discours qu'il ne l'enchantait pas.

- J'ai fais sept ans à Poudlard, puis un stage d'été en Roumanie avec un dénommé Charlie, puis trois ans dans une école d'auror avec option créature magique. Puis on m'a offert cette place alors que j'aurais préféré être dans la magie noire et l'enseigner par logique, donc.

Alors comme ça il reniait les faits ? Hum... Wills était décidément quelqu'un de faux et de manipulateur. Oh que oui. Il mentait sur ce qu'il pensait et sur ses sentiments. Olivia était certaine qu'il n'était pas en confiance. Il parait qu'elle inspire la crainte, et cela lui plaisait après tout, et donc, le professeur ne devait pas y faire abstraction si ? Il est vrai que sa voix portait à confusion, elle était claire, nette, sans coupure, et sans hésitation. Elle laissait donc supposer qu'il était un fin menteur. Olivia ne devait pas être sa première "victime"... sûrement pas. Peut-être même que le directeur de l'école avait été abrutit par son employé... haha ! La belle situation ! Il pensait pouvoir la faire s'excuser, juste en lui marmonnant quelques phrases sans lien précis ? Et bien, pour une fois, il était tombé sur un os. Cela lui apprendra peut-être à faire meilleur figure aux gens ? Sûrement. Et dans le cas contraire, qu'est-ce que Olivia en avait à foutre ? Elle était une élève, elle en avait pour sept ans, puis après... après elle ne savait pas : rejoindre le Seigneur des Ténèbres, ou autre chose ? Elle avait plusieurs envies, toutes plus folles que les autres. Cependant... l'attraction du pouvoir lui était favorable... et en rejoignant les rangs plus tôt, et si le Lord voyait son pouvoir elle pourrait facilement devenir une pièce maîtresse du jeu... comme une Reine dans un jeu d'échec. Voilà bien longtemps qu'elle attendait le jour de pouvoir affirmer ses idées... aujourd'hui, c'était possible, grâce à la Voix Sorcière, mais... pas assez. Olivia en voulait toujours plus ! Elle devait obtenir le poste de Chef de la V.S... puis réussir à voir le Lord avant sa sortie de Poudlard pour un avant goût... et obtenir une place plus grande encore... contrôler les Yeux Verts ainsi que la V.S pouvait être top et assez haut gardé... et à sa sortie de Poudlard, le grade de Mangemort lui sera acquise... encore faudra-t-il qu'elle monte dans la hiérarchie de ce groupe... devenir la plus fidèle du Lord pouvait avoir des avantages comme des postes importants dans le monde sorcier... Elle revint enfin à la discussion... elle mit quelques secondes à se rappeler du sujet et continua :

"-Oh ! Quel parcours monsieur ! Vous avez pu voir Potter tomber ? Excellent ! Était-il fort ? Comment était le combat ? La puissance du Lord était-elle si importante que cela ? Comment cela c'est-il terminé ? Que faisiez-vous ?"

Elle semblait véritablement curieuse de savoir dans son ton... et elle l'était. Potter était la dernière personne à avoir pu contre dire le pouvoir du Lord en place... elle devait donc en apprendre plus... effectivement, Olivia n'avait pas l'intention de rester mangemort toute sa vie... elle voulait plus encore. Mais rivaliser avec Lui n'était pas possible en un claquement de doigt, elle devait donc progresser dans la hiérarchie, apprendre des choses sur son maître et sur ses ennemis, et sur les façons de le tuer. Elle était elle aussi très menteuse et machiavélique en fin de compte.

"-Vous avez étudié les Dragons en Roumanie ? On raconte qu'ils sont particulièrement impressionnants ! Vous étiez un auror ? Vous êtes donc un grand sorcier. Pourquoi n'avez-vous pas pu obtenir ce poste de professeur de Magie Noire ?"

Pleins de questions, apparaissant comme celles d'une enfant en manque de connaissance... elles étaient surtout celle d'une membre inquisitorial de la V.S... tout est relatif et tout est interchangeable... Elle semblait si insouciante... si inculte... elle aimait parfois paraître comme cela... les gens pensaient la renseigner sur les choses de la vie, et une fois qu'ils avaient fait le pas de travers, elle leur apprenait réellement ce qu'elle était, afin de les... emmener on va dire. Oui, c'était certain, Olivia était machiavélique.

Arthur aurait pu entendre les rouages des pensées de la jeune fille, qui avait l'air en pleine réflexion avec elle même. Le professeur, qui ne connaissait rien aux pensés d'enfant autres que ceux dont il avait fait l'entrée dans ses oreilles, pensa à une discutions dont les psychothérapeute appellent "ami imaginaire, courraient. Mais elle stoppa rapidement ça pour revenir au sujet de la discutions qui, pour Arthur, trouvait ça plus poli, plus adultes. Elle était presque civilisé - bizarre pour un homme qui ne l'était pas de penser à ça en vers quelqu'un d'autre d'ailleurs, mais passons : revenons à nos moutons gris crème - couleur préféré d'Arthur d'ailleurs

Olivia avait apparemment une fascination pour Harry Potter, qui se fixa ensuite sur le seigneur des ténèbres. Elle parlait de lui comme si elle devait écrire sa biographie dans les plus bref délai, ce dont il se posa la question dans l'espace de dix fois moins d'une seconde. Cependant, il avait l'étrange envie de répondre au mystère que se posait la jeune fille, commençant par le plus important d'après lui :

- Harry Potter, on pouvait dire tous ce que l'on voulait, ne savait pas se battre. Je l'ai suivit de loin, on va dire, et il a toujours été aidé par son ami rouquin et la frisé. Je peux te promettre qu'on m'a dit, à mon arrivé en première année, que si ils n'auraient pas été là : le petit binoclard se serait fait manger par un filet du diable. Donc voilà, alors si le combat a été dur : non. Voldemort l'a largement battu avec la baguette de sureau, s'est ce qui fait toute sa force. Les rumeurs disent qu'ils détient la seul baguette qui rend immortel, au sens de force, le détenteur.

Il avait dit ça dans un ton moins fort, un ton de complet inutile. Il n'avait aucune envie, sur le moment, de devenir le tueur du plus fort sorcier de deux siècle consécutif. Surtout qu'il n'en n'aurait pas la force. Mais concernant sa baguette, elle était réel et la tenait de source incontestable. Elle était bien la pièce maitrise de son jeu, enlevez-lui et selon Arthur, ce serait enlevez l'oxygène à un feu, il s'éteindra aussi rapidement que la flemme n'aurait pas eu lieu.

Puis vint la question du "que faisiez-vous ?". Arthur avait passé toute une série de minute à parler hautainement à une jeune fille, et maintenant il ne parlait plus - non qu'il essayait, il s'y refusait. Il avait l'impression que sa respiration - du moins celle par la voix - lui était impossible. Comment garder toute son hauteur en disant "j'y faisais quoi ? J'étais caché derrière un buisson en tremblant, pourquoi ?". Non, il n'allait pas le faire. Et comme en compagnie d'une membre de la voix sorcière, il dit d'un bon-faux ton hautain :

- J'y combattait les opposants au seigneur que tu sers. Tu sais, le choix n'a pas été difficile. Vu leurs nombre, lui puissance et leurs carrure, je l'ai fais en moins d'une seconde. Comme tu l'aurais fait, je n'en doute pas. Mais dis-moi, quel est cette passion que tu a en Vous-Savez-Qui ? Elle n'est pas né comme ça je me doute, mais tu n'a que onze ans après tout.

Puis vint à nouveau une série de question, cette fois sur ses études à nouveaux. Des plus banal, curieuse, et se finissant à la limite de le vexer. Mais il sentait dans la voix de la jeune blonde une curiosité naissante, plaisante. Mais il ne voulait pas lui donner une réponse "poli", il dit donc :

- Non, en Roumanie j'ai étudié les Cochons d'Inde. Bien sûr les dragons ! Et pour ton information ils sont pas très approchable, ils sont pour ainsi dire... omnivore, et colérique. Du moins ceux de Roumanie, d'autre comme les bout-de-feu sont doux, aimable et il porte bonheur dans croiser un voler au dessus de la Grande muraille. Mais concernant l'école d'auror, je dois avouer que j'ai des points forts non-négligeable; et je n'ai pas été pris comme professeur en magie noire car Mike Miles a été, en quelque sorte, plus rapide que moi.

Alors, nous y voilà. Elle y était. la jeune sorcière âgée de seulement onze ans, apprenait enfin la vérité sur la chute de Potter et le début du règne de Voldemort... elle attendait cela avec tant d'impatience... effectivement, aucun livre n'en parlait pour l'instant, et les adultes cassaient cela dans les histoires " qui ne sont pas pour les enfants jeune fille." ... et ma baguette tu la vue du con ? Pathétique... les enfants étaient aussi intelligents que les parents, voir plus, juste qu'ils sont tous immatures et ne savent pas s'auto-discipliner. Oui, Olivia, elle le savait. Bien que parfois elle parte dans des délires sans queue, ni tête, elle avait une maturité certaine et cela avait d'habitude le don d'impressionner les adultes.. mais pas Wills... elle aimait cela chez lui. Il était le plus basique des hommes, froid, distant, intelligent, mais assurément con. Et il n'avait que faire de la vie des autres... cela était rare de nos jours. Olivia était donc, à la surprise de tous, contente et énervée par le comportement qu'il employait avec elle... on aurait dit qu'elle portait la peste ! Elle le regarda finir son récit et continua :

"-Hum... intéressant. Potter était donc impuissant... hum... intéressant oui."

Elle était décidément prise par ses pensées, mais reprit vite ses bonnes manières et continua sur la discussion :

"- J'ai eue le temps d'en étudier une partie et il est vrai qu'elle semble donner une puissance... disons qui n'est pas sorcière. C'est bien plus que cela... c'est un don du ciel comme disent les croyants."

La baguette de Sureau était une légende des légendes, et pourtant, Lord Voldemort la possédait... posséder une légende, quoi de mieux pour inspirer la crainte ? Et puis, la puissance du bout de bois magique était véritablement destructrice. Finalement, la discussion continua sur le rôle, faux c'était certain, de Wills dans cette bataille... hum. Il y avait participé, Olivia voulait bien le croire, il avait combattu pour le Seigneur des Ténèbres était logique aux yeux de la jeune Weaper... mais que le combat lui est été facile, elle ne pouvait pas l'avaler. C'était dégoulinant de conneries et Olivia le voyait bien. Elle regarda Wills avec un sourire :

"-Hé bien. Étonnant qu'il ne vous est pas retenu pour devenir un mangemort.... cependant, je ne doute pas que vous le deviendrez... si vous le servez encore bien entendu."

Elle rigola, doucement et calmement... oui, son tempérament a toujours eut cette qualité d'être calme et doux à la fois... sans problème, sans énervement... une qualité rare chez une fille aussi instable que Weaper. Le professeur lui demanda l'origine de son adoration pour Voldemort... ce n'était pas lui qu'elle aimait ! C'était ses idées, et ses méthodes... cependant, le dire reviendrait à la faire jeter de la Voix sorcière et lui empêchait l'avenir qu'elle espérait entreprendre. Elle répondit avec un ton plutôt mélodieux et mélancolique :

"-Hé bien.. je dois vous avouer que je ne sais pas trop... je suis issue d'une famille de sang-pur et ayant des idées plutôt radicales... donc je me suis forcée à m'intéresser à la politique magique pour essayer de comprendre... j'ai eus du mal, mais finalement j'ai réussis et j'ai développer les miennes... elles s'avèrent identiques à celles du Lord... je me suis donc intéressé à lui plus personnellement... et son personnage m'a.. fasciné. Je n'irais pas jusqu'à dire que je l'idolâtre, loin de là, mais j'aime beaucoup son personnage oui. C'est venu en m'instruisant. Et vous, pourquoi êtes-vous de son côté ?"

La question était réciproque après tout. Pourquoi n'aurait-elle pas le droit de lui demander... de toute façon même si il avait des choses à cacher, il se taira et fera profil bas, en produisant un mensonge d'un air hautain et faussement machiavélique. Autant savoir clairement.

Finalement, ils continuèrent sur les dragons et leurs niveau de danger. Olivia écoutait... elle écoutait attentivement pour ne rien laisser passer... elle continua à sa suite :

"-Hum... cela doit être fascinant de les étudier, même de loin. J'espère avoir cette chance également."

Elle marqua une pause et continua sur la carrière professionnelle de Wills :

"-Monsieur Miles aurait été plus rapide ? Et le directeur qu'est-ce qu'il en dit ? Il doit vous faire passer un test à chacun avant normalement."

Les mystères de Poudlard étaient vraiment spéciaux... et Olivia commençait à fatiguer de s'intéresser à tout ce qui bougeait dans le château.

Lorsque je me réinstallai dans mon compartiment, je remarquai que le train avait ralenti. Nous étions presque arrivés. Je me levai, soufflai un bon coup. C'était un mélange de soupire et de trac. Encore quelques heures et nous serions arrivés au Ministère. Je rejetai un coup d'œil par la fenêtre du compartiment.Nous étions enfin arrivés à la voie 9 3/4.

Nous sommes arrivés. Fis-je remarquer aux personnes qui se trouvaient à mes côtés.

Et le bruit reprit. Tous les élèves discutaient à nouveau comme si c'était le jour de la rentrée. Cela faisait tout de même du bien, car toutes ces longues heures dans le train s'étaient passées dans un calme total et une ambiance glaciale. Je me levai et fis signe à mes collègues de quitter le train. Dans quelques minutes, nous partirions pour le Ministère depuis la Gare de Londres.

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