La fin de l'après-midi se lisait sur l'immense pendule de Poudlard, et pourtant les élèves étaient encore à se détendre, tranquillement.... la fin des cours avait sonné, il en est vrai. Mike en profita, il quitta son bureau et prit un peu de papier, une enveloppe et un stylo magique, oui oui, parfaitement, un stylo magique. Une petite merveille qu'il avait trouvé sur le chemin de traverse l'autre jour, un stylo ordinaire, comme moldu, qui écrit tout seul, sous la dictée de celui qui la tenu le dernier. Exceptionnel non ? Quoi qu'il en soit, le professeur de Magie Noire sortit, et se dirigea vers la volière.... évidement, il croisa bon nombre d'élèves qui le saluèrent, ais s'écartèrent aussitôt. A croire qu'il faisait peur. Pourtant il était aimable, amical, même généreux... peut-être est-ce le fait qu'il enseigne une magie dîtes : "dangereuse" ou "des ténèbres" ? Peut-être encore est-ce le fait d'avoir tué plusieurs personne, dont évidement : le ministre de la magie en personne qui lui donne cette réputation ? Peu l'importe du moment qu'il puisse vivre tranquillement. Il savait que cela ne durerait pas longtemps, une seule brûlure et tout pouvait basculer... mais la vie est trop courte pour ne pas en profiter et se penser mort à chaque instant ne changera rien, autant la mordre la pleine dent pour ne pas rater une seule partie de cette être immatériel et idéologique qu'est la vie en elle-même ( CHONPS comme dit mon prof de science physique.... m'enfin, passons !) Il gravit les escalier et se posa à un étage vide, à la fenêtre, il posa la feuille et le stylo et regardant l'horizon il dicta :
"Pour toi Eva.
Je le sais, je le suis. Je suis impardonnable de ne plus t'envoyer de lettre, je suis impardonnable de ne plus te voir, même dans mes rêves... je le sais et pourtant je n'y peux rien. Je t'en prie pardonne moi de cette injustice qui m'a était rendue, et pardonne moi de t'avoir infligée cela.... si le destin me le permettait soit en sûr que je le changerais.... mais la magie n'est qu'infirme comparée à ce que je dois gravir pour te sauver, je t'en prie excuse moi. Cette dernière vision de tes yeux pleins de larmes me hantent jour après jour... mais que veux-tu que j'y fasse ? J'aimerai pouvoir te rejoindre, faire explosé cette barrière qui nous sépare de la liberté, mais tu le sais je ne le peux pas. Tu le sais ce qu'il me fera si jamais j'ose y penser.
Tu sais Loic va bien, il m'a même parler de toi il n'y a de ça que 3 jours, il aimerai te revoir, il pense à toi. Ashley quand à elle a.... tout oubliée. Elle se voile la face pour ne pas y penser, mais elle te tient toujours au fond d'elle.
Aujourd'hui, que tu le crois ou non, j'ai donné mon premier cours ! Oui oui ! Je t'assures, moi qui me demandait toujours ce que cela faisait tu te souviens ? J'ai pu le tester.... et cela ne m'a pas dessus ! Oh que non ! Un sentiment de bien être, un sentiment de convivialité.... je me sentais différent. Différent de celui qui t'as infligé cela. J'aimerai tant que tu me vois, enfin, pour me regarder et voir que je m'en veux.... malheureusement, je suis impardonnable et tu n'as pas à éprouver cette once de pitié que je demande de ta part.
J'espère que tout cela s'arrangera...
Je pense à toi, je t'aime.
Ton adoré."
Il versa une larme, qu'il ne put retenir et appela son hiboux. Un magnifique spécimen. Noir au yeux gris... véritablement magnifique. Il lui accrocha la lettre à la pâte et le laissa s'envoler. Il le regarda partir alors qu'une autre larme coulait.